Chapitre 1120
– D’accord, mais c’est escarpé, fais attention, a rappelé Clément.
L’air timide, Gisèle a tendu la main vers lui, en disant.
Pourrais–tu me soutenir un peu ? J’ai peur de tomber…
En fait, elle voulait plutôt profiter de cette opportunité pour se rapprocher de Clément.
Clément a jeté un coup d’œil à l’escalier de pierre qui, si escarpé, s’étendait jusqu’à la grève, et ce serait vraiment dangereux de tomber par là. Il a donc pris la main douce de Gisèle, et descendu l’escalier avec elle.
A cette heure, il n’y avait personne dans la grève, mais quelques bateaux illuminés qui se passaient parfois, laissant la voix du moteur fracassante mais ne pas brisant la tranquillité ici.
A leur arrivée à la grève, Clément a lâché la main de Gisèle, senti le vent froid venant de la surface de rivière, et souri :
– C’est un bon endroit.
Gisèle a affiché un sourire doux, rangé ses cheveux et pris la parole:
—
A l’époque où mes parents étaient là, je me promenais tous les jours avec ma mère, car mon père était chargé du travail, elle a poussé un soupir mélancolique, elle avait l’habitude de garer la voiture dans le même endroit, de prendre le même escalier, et de tenir ma main de la même façon, comme ce que tu as fait tout à l’heure.
Clément a hoché légèrement la tête.
Quand il était à l’orphelinat, Clément pensait toujours à ses parents. Jeune et fragile comme il était à l’époque, il se cachait sous les drapeaux pour pleurer secrètement. Avec le temps, il devenait habitué à l’absence des parents.
Les souvenirs misérables de cette période le rendaient mature. Il apprenait à laisser le passé dans le passé et les décédés dans la mémoire.
A ce moment-là, Gisèle s’est exclamée :
–
Ce matin, j’ai visité la tombe de mes parents. Je ne pouvais toujours pas croire le
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