Chapitre 1150
Puis s’est entendue une voix masculine :
– Comment les Bettencourt sont avares et chiches envers une enceinte ! Sans aucune dot, ils n’ont pas peur qu’on fasse avorter?
Bah, bien sûr que noh ! L’avortement leur plairait encore ! On le sait, ils méprisent Clélie et la trouvent inférieure à sa famille ! a prononcé un autre jeune homme, et toi, Clélie, pourquoi tu insistes ainsi pour épouser ce Bettencourt? Toute sa famille est avare et méchante ! Tu peux te laisser mépriser, mais moi, sans la dot, comment pourrai–je acheter un appartement, hein?
– Exactement ! Même si tu ne tiens pas à toi, tu dois penser à ton frère ! Il est à l’âge de 22 ans, et c’est le bon moment de trouver une petite amie. Les filles sont particulières et difficiles aujourd’hui. Sans logement, aucune fille ne veut l’épouser !
Mélangée avec ces bruits, une voix féminine s’est entendue :
– Mais c’est l’amour qui nous réunit, Stanis et moi, pas l’argent.
-Bah l’amour ? ce genre de discours naïf a amusé la femme au moyen âge, quelle blague ! Si ce Stani Bettencourt t’aime vraiment, comment pourrait-il te traiter comme ça ? Sans te donner aucune dot, ni t’amener à la cérémonie, il ne se soucie point de toi ! Pour l’amour aveugle et stupide, tu vas y aller toute seule, hein?
Le jeune homme a fait chorus:
– Moi, j’en ai marre de son arrogance ! En fin de compte, on nous méprise à cause de notre pauvreté. Voilà pourquoi une telle discourtoisie pour nous humilier! a–t–il ajouté, ma sœur ! Si tu l’épouses vraiment, cela fera honte à notre famille !
La jeune femme a insisté :
– Arrêtez de me convaincre, j’ai déjà pris ma décision de l’épouser. Même si je dois prendre un taxi pour y aller, je vais l’épouser aujourd’hui. A vrai dire, Stanis n’est pas si méchant, mais n’a pas le dernier mot. C’est sa mère qui décide chez lui. A l’époque, il voulait donner la dot, mais ne pouvait pas changer d’avis de sa mère. Ne vous inquiétez pas, Stanis m’a promis qu’il obtiendrait l’indépendance financière après le mariage et qu’il nous donnerait trente mille comme la récompense avec laquelle mon frère Séverin pourra acheter son appartement !
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Ah bon, mais quand ? a maudit la femme plus âgée, c’est pas clair, n’est–ce pas ? Donc le mariage de notre Séverin doit compter sur son indépendance financière incertaine ? Encore, je ne crois pas ses paroles ! Comment faire s’il ne nous donne pas? Quand tu l’auras épousé et auras donné naissance à un petit ennui, tu n’auras
– Merde Stanis ! a crié sa mère, écoute, Clélie, nous ne te permettrons jamais de l’épouser ! Si tu tiens à tes parents et à ton frère, va te faire avorter et te séparer avec ce Stanis ; si tu oses aller à la cérémonie, nous nous rompons avec toi à partir d’aujourd’hui et tu n’appartiendras jamais plus à la famille !
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