Chapitre 134
Bien que tout cela ressemble bien à une coïncidence imprévue, Basile avait la vague impression que cela devait avoir un lien étroit avec Clément, donc il s’est agenouillé en public sans se soucier du qu’en-dira-t-on.
Chloé ne connaissait pas la conversation téléphonique de Basile, alors elle ne pouvait s’empêcher de demander avec surprise :
– Basile, ton entreprise va encore assez bien, non ? De plus, même si tu es vraiment en faillite, qu’est-ce que cela a à voir avec Clément ?
Basile a dit à genoux :
– Mme Chloé, je vous ai offensée tout à l’heure, j’ai eu tort ! Mon secrétaire vient de me dire au téléphone que les partenaires de l’Entreprise Hachette ont soudain résilié les contrats
et ont refusé toute coopération avec notre entreprise, et que les banques ont aussi réclamé les – dettes… je suis perdu… Mme Chloé, s’il vous plaît, dites du bien de moi à M. Clément, sinon,
cela équivaudra à m‘envoyer à la mort.
Chloé restait stupéfaite pendant un instant et a dit : – Je pense que tu t’es trompé, Clément n’en a pas le pouvoir. Clément a aussi dit froidement :
– Basile, tout a un lien de cause à effet, c’est inutile pour toi maintenant de me supplier, replie-toi sur toi-même.
Cela dit, Clément est monté dans la voiture avec Chloé.
Après leur départ, Basile se tenait toujours à genoux sur le bord de la route.
De plus en plus de gens se sont attroupés autour de Basile. Ils le regardaient avec des yeux étonnés et ne cessaient de se parler tout bas.
Mais Basile s’en foutait.
Dès demain, il passerait d’un grand personnage à un mendiant! Non, il serait moins qu’un mendiant !
Non seulement il n’aurait pas un sou, mais il devrait payer des dizaines de millions d’euros de dédits !
Son téléphone ne cessait de sonner, et la voix paniquée de son secrétaire a retenti au téléphone.
– M. Basile, l’usurier vient de dire au téléphone que le taux d’usure s’est élevé de 10 %, et qu’il allait venir réclamer son dû demain. Si vous ne le payez pas, il vous coupera la main droite…
– M. Basile, le propriétaire du bâtiment de bureaux que nous nouons m’a appelé et a dit qu’il en augmenterait le loyer de 20 %, si vous ne le payez pas, il vous faudrait déménager avant demain !
En ce moment, Clément conduisait la voiture d’un air calme. Chloé sentait toujours qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, alors elle a demandé : – Clément, qu’as-tu fait à Basile ? Pourquoi a-t-il si peur de toi ? Clément a dit avec indifférence :
– Je ne lui ai rien fait, je t’attendais toujours dehors, qu’est-ce que je pouvais lui faire ? – Je présume qu’il a offensé trop de gens, et ces gens se vengent de lui.
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