Chapitre 1908
Brice a dit, avec les yeux rouges:
Mère, quand j’irai mieux, j’irai travailler pour gagner de l’argent, je peux faire des travaux manuels même sur un chantier, je ne veux pas que tu ailles travailler !
Hugo a dit :
–
Grand-mère, je vais y aller aussi !
Mme Xavier a acquiescé:
Vous deux, il faut tout d’abord vous guérir ! J’ai besoin de vous quand j’ai vieilli davantage.
Les quatre des Xavier avaient enfin un repas complet et Mireille pleurait dans sa chambre.
Mireille n’avait plus d’espoir pour les Xavier et décidait de partir.
Elle ne voulait plus rester à la Cité J. Elle voulait aller vivre chez ses parents.
Même si ses parents n’étaient pas très riches et que son frère vivait à leurs crochets, elle aurait au moins de quoi manger.
La maison de ses parents était à cinq heures de train de la Cité J. Le billet de train coûtait dix euros, mais Mireille n’avait pas d’argent.
Elle pensait au salaire gagné par Mme Xavier.
Cette nuit-là, Mme Xavier dormait profondément car elle avait travaillé dur toute la journée.
Au petit matin, Mireille s’est faufilée dans la chambre de Mme Xavier et a trouvé dans la poche de ses vêtements vingt euros.
Cet argent incluait le salaire de Mme Xavier et la compensation donnée par la femme qui l’avait frappée.
Mireille était ravie.
Vingt euros, ce n’était pas grand-chose, mais c’était assez pour qu’elle puisse prendre son petit déjeuner et acheter un billet de train qui la ramènerait chez ses parents pour la fête !
Elle a mis l’argent dans sa poche, a fait ses valises et, avant l’aube, elle a quitté le Quartier Glitact avec
sa valise.
Avant de partir, elle a laissé un note dans sa chambre
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