Chapitre 3095
Après le départ d’Igor, Hamid a invité Clément dans son bureau.
Le soi–disant bureau était en fait une galerie avec une superficie d’une douzaine de mètres carrés, éclairée électriquement et dotée d’un conduit de ventilation allant directement de l’entrée à l’intérieur, qui alimentait constamment l’intérieur en air.
Après leur entrée, Hamid a présenté à Clément :
Nous sommes actuellement en train de creuser un grand nombre de fortifications et de tunnels cachés. Il ne faudra pas longtemps pour que ces tunnels soient connectés. Même si l’on ne parvient pas à réaliser une connexion complète, il faut au moins connecter la ventilation, le système de l’approvisionnement en eau et de l’alimentation électrique. Puis, on continuera à améliorer l’environnement interne pour rendre les tunnels plus vivables!
Clément entendait sérieusement, puis a demandé
-Euh bien, tous les bâtiments de la vallée ont été presque détruits. Que vas–tu faire avec un espace vacant si large ? En as–tu des plans?
Rien de spécial, a répondu Hamid, avec une grande bouche et un petit fond, la vallée est toujours la meilleure cible pour l’artillerie. Une fois la bataille lancée, c’est le premier à recevoir l’attaque. Donc je n’en vois aucune utilité pratique.
–
– Tu ferais mieux de démanteler toutes ces maisons, d’enlever les déchets de construction, et puis de creuser des fosses rectangulaires de cinq ou six mètres de profondeur pour stocker l’eau sur place. Nous sommes maintenant dans la saison des pluies, tu peux en profiter pour stocker une grande quantité d’eau douce dans ces citernes. Encore, tu peux mettre un couvercle au–dessus pour réduire l’évaporation. Dans ce cas, même si l’on est assiégés pendant une longue période au cours de la saison de la sécheresse, on n’a plus à s’inquiéter de la disette d’eau.
Le Moyen–Orient était relativement aride et chaud. La saison des pluies en Syrie n’était pas très longue; une fois qu’elle était terminée, les ressources en eau douce n’étaient pas très rares, mais quand même assez précieuses.
Clément n’était pas inquiet à l’idée que l’armée d’Hamid soit éliminée par son ennemi en une seule fois, mais il craignait plus ou moins que son ennemi ne l’encercle complètement, créant ainsi un siège prolongé sans combat.
Aux yeux de Clément, la façon la plus simple d’éliminer l’armée d’Hamid pour l’ennemi, c’était de déployer les troupes, et de couper complètement le contact d’Hamid avec le monde extérieur, à la fois par la terre et par la mer. Il était notamment important de couper toutes les voies d’accès aux approvisionnements afin que Hamid ne puisse pas s’approvisionner dans le monde extérieur. De cette façon, l’armée serait laissée à elle–même pour épuiser ses propres réserves jusqu’à ce qu’elles s’épuisent
La nourriture et les munitions étaient relativement faciles à conserver et, dans un endroit comme le Moyen–Orient, il n’était pas très difficile de trouver un environnement sec et à l’abri de la lumière pour les stocker en toute sécurité pendant deux ou trois ans. Mais la grande quantité de ressources en eau douce était très difficile à conserver.
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