Chapitre 3098
Clément pensait qu’il n’était pas réaliste de se permettre de chercher le commandant suprême de l’armée ennemie au milieu de dix mille soldats, et même de le contrôler. A part cela, il n’avait toujours aucune idée, jusqu’à présent, du nom de famille et de l’apparence du commandant en chef. Même s’il parvenait à se faufiler en douceur parmi les soldats ennemis, il craignait qu’il soit difficile de trouver et d’identifier la cible.
Mais s’il prenait l’initiative pour le rencontrer, ce ne serait pas si compliqué.
Ayant entendu les mots de Clément, Hamid s’est écrié avec étonnement:
-Oh non ! C’est très dangereux ! Comment pourrais–tu prendre ce risque ?
Clément, au contraire, a souri avec indifférence:
– En tant que ton négociateur, je vais le rencontrer à l’allure désinvolte. Pourquoi c’est dangereux ? Penses–tu qu’ils vont me
tuer?
–
– Pourquoi pas ? Ils me détestent à mort, alors il pourrait bien s’en prendre à toi!
– Crois–moi, cela ne se produirait pas. Selon la convention, même si deux pays sont en guerre, ils ne tuent pas les envoyés. Tout comme la Convention de Genève, puisqu’elle stipule qu’aucun personnel médical ne doit être délibérément tué sur le champ de bataille, tous les pays doivent respecter ce principe de base. Quant à ces deux pays fascistes qui n’ont pas respecté la convention de la Seconde Guerre mondiale, ce qui leur est arrivé, je crois que tu le sais aussi.
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