Chapitre 3105
Dans ce cas, je ne peux plus décider s’il faut faire la paix ou non, et je dois faire un rapport à notre patron et le laisser décider de tout !
Le commandant des forces gouvernementales a dit avec dédain:
–
Je m’en fous hein. Je suis juste venu te dire que j’ai déjà convenu avec le représentant d’Hamid qu’à trois heures de l’après–midi, il arrivera à notre caserne en hélicoptère, et qu’à ce moment–là, je mènerai des pourparlers de paix avec lui face à face, que tu sois impliqué ou non!
Puis, il a repris son téléphone portable des mains de Lussier et s’est tourné pour partir.
Lussier a essuyé les sueurs froides sur son front, puis a sorti immédiatement son téléphone satellite et a composé le numéro de Quentin qui se trouvait dans la Cité Y.
A ce moment–là, Quentin était dans la cour du vieux manoir des Tremblay, regardant avec une grande satisfaction les dizaines de cercueils bon marché empilés dans la cour
Les cercueils étaient faits de planches minces, pourries et cassées, assemblées les unes aux autres. La peinture rouge de très mauvaise qualité ne pouvait pas dissimuler des fentes suffisamment grandes pour y glisser une monnaie sur les panneaux. En outre, l’odeur de cette peinture était très piquante, et même dans un environnement à l’air libre, elle donnerait une sensation plus ou moins désagréable aux yeux et à la gorge.
Mais Quentin en était très satisfait, et a demandé à Vérany en souriant:
– Vérany, où as–tu acheté ce tas de bois pourri? Je vis depuis plus de vingt ans, mais je n’ai jamais vu des cercueils aussi pourris…
– Ces cercueils ne sont vraiment pas faciles à trouver, a ri Vérany, je me suis rendu dans les régions montagneuses les plus pauvres avec mes subordonnés, et puis j’ai demandé à un vieux charpentier local de les fabriquer dans la nuit… On a dit que ce genre de cercueil bon marché est pour les gens pauvres sans famille
En disant, il a tapé sur les panneaux d’un cercueil :
–
On dit que plus les panneaux sont épais, mieux c’est, mais ces panneaux sont même moins épais que ceux des lits des paysans. Ce vieux charpentier m’a dit que, bien que ce soit une région montagneuse pauvre, personne à l’intérieur de la montagne n’est prêt à utiliser des cercueils de si mauvaise qualité, ils préfèrent couper les arbres en personne et garder suffisamment de bois épais pour demander aux charpentiers de fabriquer un cercueil. Ce genre de truc est réservé aux vieux ménages pauvres sans enfants, et ne coûtent que quelques centaines de dollars.
Comments
The readers' comments on the novel: Homme Inaccessible (Français)