Chapitre 3113
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Clément a acquiescé et a dit :
– Tu vois, les fortifications permanentes, jumelées à des galeries en contre–pente; l’abandon des bases dans la vallée et le transfert de toutes; et l’amélioration du système de défense et l’augmentation du stockage de nourriture, tout cela, ce sont mes idées. Avec ces tactiques, même si Hamid n’était capable de rien, ces travaux joueraient un rôle inimaginable par la suite. Et à en juger par les résultats des deux dernières guerres, je suis vraiment très doué pour ça.
Clément a ri encore:
–
Je suis, au moins, un peu plus intelligent que toi.
Lussier a pensé aux plus de deux mille cinq cents de ses hommes qui étaient morts tragiquement sur la base d’Hamid et a frappé la table en disant avec colère :
Petit, ne sois pas trop arrogant !
Clément a secoué la tête et a dit,
Tu es vraiment ennuyeux, c’est toi qui as mis en doute ma force en premier, c’est pourquoi je t’ai gentiment répondu ce que je sais faire exactement, mais tu es en colère? Tu penses que tu n’aurais pas du perdre les batailles précédentes, alors tu veux me tuer ? J’ai juste dit la vérité, et tu es tellement en colère pour ça. Tu as peur l’échec ?
Lussier a répliqué inconsciemment :
– Mais non !
Clément a ri et a demandé:
– Quoi ? C’est toi qui as perdu les batailles et qui as tapé sur la table pour m’effrayer. Vous, le Dragon Noir, ne voulez méme accepter ces résultats.
Lussier ne s’attendait pas à ce que Clément en parle, et il n’a pas pu le réfuter même s’il était fâché de ce qu’il entendait. Il savait aussi très bien que quelle que soit la décision qu’il prenait sur le champ de bataille, il devait en accepter les conséquences, et même si l’ennemi usait de complots et de ruses pour remporter la victoire, il devait admettre sa défaite. Après tout, ce qui est fait est fait.
Lussier ne pouvait pas demander à Clément pourquoi les soldats d’Hamid se cachaient dans le bunker et pourquoi ils avaient tendu un piège pour faire exploser un si grand nombre de ses hommes.
Si Lussier posait la question, ce montrerait son ignorance.
Lussier a montré Clément du doigt et a dit!
– Très bien ! Je me souviendrai de toi !
Clément a acquiesce:
– Oui, bien sûr.
Le commandant des forces gouvernernentales, qui n’avait rien dit sur le côté, a alors pris la parole:
– Très bien, nous sommes ici pour faire la paix aujourd’hui, pas pour nous disputer, alors allons droit au but!
Clément a ri,
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