Chapitre 4294
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Ils estimaient que ces enfants étaient horriblement malheureux et s’ils ne leur donnaient pas asile, leur destin serait soit de mourir de faim dans la rue, soit d’être rapatriés ou d’être placés en institution par le gouvernement américain. Donc après concertation, ceux qui avaient les moyens financiers avaient adopté chacun un orphelin.
Lambo, c’était l’enfant adopté par Adolphe.
Il avait à peine 10 ans lorsqu’il avait été ramené par Adolphe à ce restaurant, mais aujourd’hui, il en avait déjà 22.
En tant que clandestin, Adolphe ne pouvait qu’apprendre lui-même Lambo tout en tenant son restaurant.
Lambo avait aussi assisté Adolphe dans la cuisine dans la mesure du possible et en étant adulte, il avait directement commencé à travailler
dans le restaurant.
Lambo remerciait du fond du cœur Adolphe de l’avoir élevé et de l’aimer comme son propre père, et il avait même décidé d’être toujours près de lui jusqu’à sa mort.
Néanmoins, il ne s’attendait pas à ce qu’Adolphe se détermine à retourner à la Cité G, même s’il allait risquer sa vie !
Voyant que Lambo avait les larmes aux yeux, Adolphe a dit en souriant :
– Lambo, je n’ai pas d’enfants, depuis que tu es là, je t’apprends à faire les plats dans les moindres détails et je crois que tu sais bien maintenant comment les faire. Après mon départ, tu dois reprendre ce restaurant et essayer de faire des économies, si tu as la chance, tu pourras retourner chez toi pour rétablir ton identité originale et t’y installer.
Cela dit, il a poursuivi avec un sourire:
– Bien sûr, si j’ai la chance de retourner vivant à la Cité G cette fois, tu pourras aussi venir me chercher à la Cité G à l’avenir !
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