Homme Inaccessible (Français) novel Chapter 4348

Chapitre 4348

Lorraine a hoché la tête, puis avec l’aide de la vendeuse, elle a enfilé le collier et s’est regardée dans le miroir à plusieurs reprises.

Ces bijoux de grande marque etaient en réalité assez limités en termes de rapport qualité-prix. La chaîne en or 18 carats ne valait pas une fortune, et le pendentif tout en diamants n’était pas non plus excessivement coûteux. Le prix total des deux ne devait à peine couvrir qu’une petite partie du prix de vente.

Mais pour Lorraine, ce n’était pas le rapport qualité prix qui comptait, c’était le rapport « prestige-prix ». Le rapport qualité-prix était la proportion entre la qualité d’un produit et son prix; avec le même prix, un produit avec des meilleures qualités était naturellement plus avantageuse. Quant au rapport prestige-prix, c’était la proportion entre la face que pouvait apporter un produit et son prix; avec le même prix, un produit qui offrait plus de prestige était plus valable. Même si un T-shirt en pur coton ne coûtait pas plus de 10 euros se vendait à 800 euros, tant que le loge de la marque sur la poitrine était assez décent, cela en valait la peine aux yeux de Lorraine.

Après avoir bien regardé le collier, elle a vu que ce collier brillait vraiment, sous les lumières de la bijouterie, chaque facette éclatait de couleurs éblouissantes.

Emportée par l’excitation, elle a presque aussitôt dit:

–

– Je prends celui-ci, emballez-le pour moi !

La vendeuse a alors osé dire :

– Madame, franchement, je pense que ce collier ne colle pas vraiment à votre style.

–

Quoi ? Lorraine a froncé les sourcils, demandant, vous voulez dire que je ne suis pas assez chic pour porter un collier aussi cher?

La vendeuse a vite répondu :

–

Non non ! Vous m’avez mal comprise ! Dès que vous êtes entrée dans la boutique, j’ai trouvé votre beauté et votre noblesse. Pour être honnête, après avoir bossé chez Bvlgari pendant des années, je n’ai jamais vu une cliente avec un style aussi élégant que le vôtre.

Les compliments inattendus l’ont fait planer. Lorraine riait joyeusement, et a dit :

– Oh, vous êtes si douée pour parler. Même si vous avez raison, faut dire que je commence à vieillir, je ne peux pas rivaliser avec ces jeunes…

– Vous êtes bien trop modeste, a vite répondu la vendeuse, vous avez beaucoup plus de charme que les jeunes stars que j’ai