Chapitre 692
Au bout de cinq minutes, Sacha a sorti son téléphone, a composé le 17 et a dit :
– Bonjour, je veux me dénoncer.
La police lui a demandé immédiatement:
– Qu’est–ce qui s’est passé ? Pourquoi dénoncez–vous ?
Sacha a répondu sans expression:
– Je viens de tuer deux personnes…
En entendant cela, la police a demandé sans hésiter:
– Où êtes–vous maintenant ? Les personnes sont–elles mortes ?
– Oui, ils sont déjà morts! a répondu Sacha qui a jeté un coup d’oeil à Cloé, puis a lentement dit l’adresse à la police.
Dix minutes plus tard, deux voitures de police et une ambulance sont arrivées presque en même temps devant la maison de Cloé.
La police s’est précipitée dans la maison avec un médecin. La police a d’abord pris le contrôle de Sacha, puis a laissé le médecin examiner les deux victimes.
Le médecin est rapidement arrivé à la conclusion que les deux victimes étaient déjà mortes.
La police a arrêté Sacha et l’a immédiatement fait monter dans la voiture de police.
Sacha était assis dedans, sans aucune expression. Il était très calme, sachant que sa vie avait été ruinée. Rien n’avait d’importance.
En fait, il cachait sa souffrance sous son voile du calme.
Il avait souffert toute sa vie. Humble à la poussière, il avait aimé beaucoup de femmes, mais aucune d’entre elles ne l’avait vraiment aimé.
Il avait pensé que Cloé était la seule personne au monde à l’aimer. Pour l’épouser, il avait même fait tous ses efforts pour économiser de l’argent. C’était aussi pour elle, il avait donné à Axel tout son argent, y compris l’argent qu’il avait emprunté à taux usuraire.
Ce n’était au moment où il avait ouvert la chambre de Cloé qu’il s’était rendu compte qu’il n’avait jamais été aimé par personne dans sa vie. Comme le disait le proverbe, pas de plus grande douleur que le désespoir.
A ce moment–là, Sacha était effondré. Il ne lui est plus rien resté qui lui permette de se raccrocher à la vie.
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