Chapitre 60
Le lendemain, c’était le week-end. Kyan s’est balade tôt le matin dans la Rue d’Antiquité en compagnie de Clément.
Sorti de la voiture, il a dit avec enthousiasme : – Allons-y, je vais te montrer comment dénicher un trésor. Sur ce, il s’est dirigé d’un air dégagé vers ce marché aux pouces.
Clément a dû le suivre, en regardant autour de lui.
Il y avait plus de personnes pour le week-end.
De nombreux magasins d’antiquités étaient ouvertes, et beaucoup de personnes tenaient des stands situés le long de la rue pour vendre des produits, cela animait toute la rue.
ils ont étalé sur le sol une couverture en plastique sur laquelle de toutes sortes d’objets anciens en jade sont remplis, permettant d’attirer l’attention des passagers.
Clément a balayé du regard un large éventail de produits autour de lui, il s’est dit qu’ils étaient tous faux, c’étaient des méchants marchands voulant arnaquer ceux qui n’y connaissaient pas en antiquité et les touristes étrangers.
Ceux qui en ont acheté ne savaient même pas que c’étaient des contrefaçons, les prenant avec précaution, rayonnant de joie, ils pensaient en avoir profité d’une bonne affaire.
– C’est ici ! s’est exclamé Kyan.
Il s’est arrêté devant un stand, des yeux étincelant de joie.
Voyant que plusieurs clients y rassemblaient et choisissaient des antiquités, il s’est précipitamment faufilé dans la foule, de peur de rater un bon truc.
Clément y a jeté un coup d’oeil, un grand papier déroulé avec une dizaine d’antiquités tachées de boue là-dessus, il s’agissait des chevaux en jade, des pièces de bronze, des coupes à vin en cuivre, des bracelets en jade, des calligraphies …
Il a distingué tout de suite qu’ils étaient tous faux.
Le marchand, portant un vaste bleu, était un jeune homme mince et bronzé, avec les cheveux en broussaille, il avait air honnête et franc
– Tiens ! s’est exclamé Kyan en montrant une théière colorée avec une petite bouche. Celle-ci va avec mes deux tasses ! Je le prends pour en faire un ensemble, dans ce cas-là, ça devrait être payé le double !
Clément la couvait d’un regard méprisant, l’a pesée dans sa main, a demandé au patron en levant la tête :
– Ça coûte combien ?
– Dix mille ! Mon père me l’avait dit ! Je regrette de ne pas baisser le prix ! a-t-il répondu, les yeux écarquillés.
A ces mots, Kyan, tout content, s’est empressé de dire à Clément :
– Il ne connait vraiment rien, on doit en profiter et l’acheter rapidement !
Sur ce, il s’est apprêté à sortir son portefeuille.
Clément l’a arrêté et l’a persuadé : – Kyan, ce truc ne vaut pas ce prix, on ne le prend pas.
– Quoi ? s’est-il écrié avec stupéfaction, alors … à ton avis, ça vaut combien ?
Clément a tendu sa paume devant le patron :
– Ce montant
– Cing mille ? a demandé le patron.
– Non, cinquante euros, a rectifié Clément en secouant la tête. Le patron, ébahi, l’a fixé pendant quelques secondes, et puis il a crié : – Tu t’y connais en antiquités ? C’est une antiquité gardée par mon grand-père, un vrai trésor précieux !
Kyan lui a dit à voix basse avec inquiétude :
– Ne dis pas de bêtises, tu vas tout gâcher ! Fais gaffe ! Les coins des lèvres de Clément se relevaient, il a renversé la thélére, a enlevé la boue au fond avec la main. – Kyan, regarde ce que c’esti a annoncé-t-il, le doigt pointé sur une petite fente. Si Clément ne l’avant pas montrée, personne ne l’aurait pas remarqué, quelques petits mots ont été révélée :
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