Chapitre 61
En entendant cette voix, Clément a levé la tête, les sourcils froncés.
Il a vu un jeune homme en un costume blanc, des chaussures en tissu noir, s’approcher vers ce stand d’un air dégagé. Une paire de lunettes anciennes à monture dorée étaient sur son nez, avec deux verres ronds solaires.
Quatre gardes du corps l’escortaient, costume sombre et fermé, l’atmosphère a devenue soudain pesante. A cette vue, les autres passagers se sont empressés de les laisser passer, pour ne pas causer du souci.
-C’est bien M. Davy Barthélemy!
En le voyant, le patron lui a fait un sourire et l’a flatte: -M. Davy, pourquoi ne m’aviez-vous pas prévenu que vous veniez? Sinon, j’aurais pu vous accueillir à l’entrée … – Pas besoin, je ne fais qu’un petit tour, a-t-il dit avec impatience. Davy a fait un grand pas en avant, a fixé la pierre dans la main de Clément, a demandé en levant la tête : – Florentin, enveloppez-moi cette pierre ! Mon père en a besoin ! Je vais le déposer sur son bureau ! – Bah… a hésité le patron, Florentin, un peu embarrassé. Il a distingué un léger rictus au coin de ses lèvres, a ajouté d’un ton flatteur :
– M. Davy, désolé ! Elle a déjà été achetée par ce monsieur-là ! En fait, elle n’a rien de spécial, elle ne sert à rien d’autre qu’à presser du papier, j’en ai délibérément gardé une meilleure pour vous, celle-ci n’a pas de valeur, votre statut est digne de la meilleure qualité.
Jusqu’à ce moment, Clément s’est rendu compte que le nom du propriétaire était Florentin, et qu’il semblait connaître ce jeune homme.
Il était aussi étonné par l’éloquence de Florentin. Il était doué à l’oral et il savait bien improviser. Florentin s’empressait de sortir le cheval « en jade » a essayé de convaincre :
-M. Davy, c’est l’objet préféré d’une ancienne épouse impériale. Regardez, la clarté cristalline de ce jade, un bon jade mérite un gros bonnet, sans détour, ça fait exactement pour vous, M. Davy, je vous fais même un prix d’ami. C’est le même prix que vous avez acheté la tasse en céladon hier, vous ne m’avez qu’à payer cinq cents euros !
Kyan, pétrifié de surprise, gardait son silence, il s’est dit qu’il les a achetés seulement trente euros et qu’il en a quand même profité, il ne m’attendait pas à ce que ce M. Barthélemy le paie cinq cents euros !
– Ferme-la, dégage-toi ! a-t-il dit d’un ton autoritaire en lui donnant un coup de pied. Cette pierre me plaît, donne-la-moi et je te paie deux mille euros !
En entendant cette somme, Florentin s’est emballé, il a tourné la tête vers Clément et tenté de le convaincre :
– Monsieur, ça vous dira de la céder au M. Davy ? – C’est ce que j’ai acheté et je ne veux pas lui céder, a refusé Clément d’un ton glacial, les sourcils froncés. – Qui t’a demande de la céder ? Tu ne l’as même pas payée, celui qui le paie l’obtient ! a rétorqué Davy avec impatience. Il a sorti un portefeuille en cuir de sa poche et a pris une liasse de billets qu’il a jeté au visage de Florentin. – Voilà, je le prends.
Florentin s’est empressé de ranger les billets et a dit à Clément: – Monsieur, j’ai un autre presse-papier en pierre d’un empereur, il a plus de valeur que celle-ci pour la collectionner.
– Florentin, je te préviens ! Je ne veux pas te dénoncer avec tes produits là ! C’est moi qui l’ai achetée en premier, et ce n’est pas possible de la céder à quelqu’un d’autre, a rétorqué Clément d’un ton indifférent.
Voyant que Clément insistait, Florentin n’arrivait pas à insister.
Après tout, selon les règles du commerce des antiquités, c’était que celui qui l’achetait le premier pouvait l’obtenir. S’il enfreignait les règles, il ne pourrait plus faire des commerces dans la Rue d’Antiquités Une fois la nouvelle faite circuler.
Florentin ne pouvait rien faire que de se retourner, a dit à Davy en s’inclinant : – M Davy, cette pierre ne vaut rien, j’ai encore quelque chose d’intéressant dans la maison… Avant qu’il n’ait pu finir sa phrase, Davy l’a coupé d’un son sec en lui donnant un violent coup de pied:
– As-tu du culot ? J’ai acheté plusieurs antiquités chez toi, et maintenant vous défendez ce pauvre type ? Florentin a reçu de nouveau un coup de pied, couvrant sa taille, il a supplié : -M. Davy, je suis désolé.
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